La description de JBoss 3.2.224/04/2004 niveau : facile durée : 5 minutes Cet article décrit les fonctionnalités du serveur d'applications JBoss 3.2.3 Avertissement 1. Présentation 2. Description 2.1. Certification J2EE 2.2. Plateformes supportées 2.3. Licence / Prix 2.4. Installation 2.5. Administration 2.6. Configuration matérielle 2.7. Intégration IDE 2.8. Popularité 2.9. Documentation 2.10. Particularités
N'étant pas un spécialiste de JBoss, cet article mériterai certainement
des améliorations. Si vous avez noté des erreurs, des points à approfondir ou plus simplement, si
vous souhaitez participer à la rédaction de cet article : Contactez moi t-request@netcourrier.com
JBoss est le serveur J2EE open source le plus populaire. Avec plus de 4
millions de téléchargements, c'est l'un des plus gros succès de SourceForge.net. Quand on parle de JBoss, il faut bien différencier JBoss, le projet open source soutenu par environ 100 développeurs et JBoss Group qui est une entreprise qui offre des services de grandes qualités autour du projet JBoss, comme la documentation, formation, support... De nombreuses personne de cette entreprise travaille sur le projet open source. Marc Fleury (né à Paris) est le très médiatique initiateur de ce projet, l'équipe est également composé de Gavin King, le fondateur du projet Hibernate. JBoss est un serveur très léger implémentant l'ensemble des spécifications J2EE.
JBoss n'est pas certifié J2EE. Ils sont en cours de certification pour
obtenir la licence J2EE 1.4. JBoss Group test actuellement (Avril 2004)
son produit avec la suite de test de compatibilité de Sun. Pour plus
d'information, vous pouvez lire le
communiqué de presse de JBoss Group
JBoss peut fonctionner sur Unix (posix) et Windows, mais son développement
100% Java le rend complétement portable, il doit donc fonctionner sur
toutes les plateformes suivantes :
JBoss est sous licence LGPL
il est gratuit.
On ne peut pas vraiment parler d'installation, la procédure est
simplifiée au maximum : il faut extraire l\u2019archive (.zip ou tar.gz)
dans le répertoire de destination.
Un JDK doit être accessible sur la machine, la variable JAVA_HOME positionnée. L'installation inclue toutes les briques nécessaires : Tomcat 4.1.29, le moteur EJB, le moteur CMP, JCA, IIOP, le Clustering, JTA, JMX...
Le lancement de JBoss se fait par la commande run de <jboss>/bin.
Le produit se lance très rapidement : 14 sencondes ! sur ma configuration
(26 secondes en chargeant tous les services).
L'arrêt se fait par un simple CTRL + C, JBoss s'arrête encore plus vite
qu'il est venu.
Le déploiement est lui aussi très simple est très réussi, il nécessite
juste la copie de l'archive dans le répertoire "deploy", JBoss charge
automatiquement le module J2EE à chaud. Cette technique fonctionne
également pour le redéploiement et la suppression d'un module.
Une console web http://http://localhost:8080/web-console
permet de suivre à distance les informations sur les serveurs : statistiques,
modules déployés, services démarrés... Les modules JMX peuvent être
pilotés par la console.
JBoss n'est pas exigeant sur la configuration machine, les recommandations
minimum :
La popularité de JBoss est très importante, bien que récent par rapport
aux autres produits, JBoss a su rapidement rattraper son retard de popularité. JBoss doit en grande partie sa popularité à l'engouement des solutions libre et de son très médiatique président, Marc Fleury qui est souvent au devant de la scène.
Sauf le guide de démarrage, les documentations de JBoss écrite par
JBoss Group sont payantes, c'est en parti grâce à ces revenus que le
produit peut rester gratuit. 99$ pour une personne ou 500$ pour un site.
JBoss a de nombreuses particularités la première concerne sont architecture.
JBoss possède une architecture de type micro-kernel, tout est développé
sous forme de module JMX. Les différents modules couvrent la norme J2EE : JBossMQ gère les messages Java (Java Messaging System), JBoss MX la messagerie électronique, JBoss TX les transactions JTA/JTS, JBoss SX la sécurité (basée sur JAAS), JBoss CX la connectivité JCA et JBossCMP la persistance CMP. Chacun de ces modules peuvent être remplacé par un module au format JMX. Trois types de configuration sont installées en standard : minumum, default et all. Une autre particularité intéressante concerne le moteur CMP, il est bâtit sur le populaire outil Hibernate. Hibernate a une très bonne réputation sur les persistances objets. L'équipe de développement de JBoss a été très inspirée par l'AOP (Programmation par aspect) . L'AOP leur a servi à implémenter de manière transparente les services offerts par J2EE. Par exemple, la sécurité est prise en charge par le SecurityInterceptor. Il en est de même pour d'autres facettes : Persistance, Transactionnel et Clustering sont tous implémentés de cette façon. Lors d'un chargement d'un EJB, JBoss va instrumenter la classe en interceptant son bytecode et en le modifiant de manière à modifier le comportement de la classe selon les besoins définis par le développeur. Un des gros avantages de cette technique : nous n'avons pas à générer les stubs/skeleton lors des déploiements, donc de temps gagné. JBoss permet finalement de faire de Webservices et du clustering Ce document est issu de http://www.developpez.com et reste la propriété exclusive de son auteur.
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